
Bouaké, 20 sept 2025 (Taleeb info)-Le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) s’est imposé comme un acteur clé de la première édition du Forum « Invest in Vallée du Bandama », tenue les 18 et 19 septembre à Bouaké. Cet événement majeur, placé sous le thème « Investir dans le District autonome de la Vallée du Bandama », a mis en lumière le potentiel économique de cette zone stratégique du centre du pays, tout en soulignant le rôle structurant du secteur privé dans sa transformation.
Organisé dans la cour de la préfecture de région de Gbêkê, le forum a rassemblé une centaine de participants : investisseurs, décideurs publics, partenaires techniques et porteurs de projets. L’objectif : faire du District autonome de la Vallée du Bandama (DAVB), qui regroupe les régions du Gbêkê et du Hambol, une destination prioritaire pour l’investissement.
Le CEPICI, catalyseur de l’investissement privé
Prenant la parole au nom du Centre, la Directrice générale adjointe du CEPICI, Carole Versteeg, a souligné l’importance stratégique du DAVB dans la politique nationale de développement. « Le Plan National de Développement repose à 75 % sur l’investissement privé. Notre mission, au CEPICI, est d’accompagner tous les investisseurs, nationaux comme étrangers, dans leurs projets, de l’idéation à la concrétisation », a-t-elle affirmé.
Mme Versteeg a rappelé que depuis 2013, près de 450 milliards de francs CFA d’investissements ont été agréés par le CEPICI dans la Vallée du Bandama. Une dynamique en constante progression, qui témoigne de l’attractivité croissante du territoire.
Un bureau régional pour un accompagnement de proximité
Dans le souci de renforcer l’écosystème local d’accompagnement des investisseurs, le CEPICI a récemment ouvert un bureau régional à Bouaké. Ce guichet de proximité vise à faciliter les démarches administratives, offrir un soutien technique et rapprocher les services d’appui aux opérateurs économiques installés dans le centre du pays.
« Le CEPICI n’est pas uniquement basé à Abidjan. Nous sommes sur le terrain, auprès des porteurs de projets. Le bureau de Bouaké est une réponse concrète à la volonté de territorialiser l’investissement », a précisé Carole Versteeg.

Des opportunités multisectorielles à fort potentiel
Le forum a mis en avant plusieurs secteurs identifiés comme prioritaires par le CEPICI dans la région : agriculture et agro-industrie, industrie manufacturière, artisanat et culture, tourisme ainsi que la digitalisation. Ces filières, en forte demande et en pleine mutation, offrent des perspectives intéressantes de croissance inclusive et durable.
La représentante du CEPICI a également salué la stabilité du cadre macroéconomique, la qualité croissante des infrastructures, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et un environnement fiscal incitatif. Autant d’éléments qui, selon elle, renforcent la compétitivité du district et sa capacité à attirer des investissements structurants.
Un forum tourné vers l’action
Au-delà des discours, le forum a été ponctué de panels thématiques, de master class, de rencontres B2B et B2G, où les opportunités d’affaires ont été discutées concrètement. Ces échanges ont permis de nouer des partenariats entre investisseurs, collectivités territoriales, banques et porteurs de projets.
En clôturant les travaux, le ministre-gouverneur du DAVB, Jean Claude Kouassi, a exprimé sa satisfaction face à l’engagement des acteurs publics et privés. Il a réaffirmé sa volonté de faire du DAVB « un territoire moteur où l’investissement se transforme en prospérité au bénéfice de l’investisseur et au service de la Côte d’Ivoire ».
Un modèle de décentralisation économique
Avec cette première édition réussie, le forum « Invest in Vallée du Bandama » pose les bases d’un modèle de décentralisation économique où les territoires deviennent des pôles d’attraction autonomes, capables de mobiliser leurs propres ressources et de dialoguer directement avec les investisseurs.
Le CEPICI, à travers sa stratégie de présence régionale, joue un rôle déterminant dans cette dynamique. En faisant le lien entre les ambitions nationales et les réalités locales, il contribue à rapprocher l’investissement des populations et à diversifier les moteurs de croissance.

A cette meme cérémonie, Le ministre-gouverneur a aussi évoqué la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée et dynamique, l’existence d’un hub sanitaire régional appuyé par des structures modernes, l’existence d’infrastructures diversifiées, des coûts de production compétitifs et un environnement fiscal favorable. Selon lui, ces atouts constituent une base solide pour « faire du District autonome de la Vallée du Bandama, un territoire moteur où l’investissement se transforme en prospérité au bénéfice de l’investisseur et au service de la Côte d’Ivoire ».
Par Adam Taleeb