Bouaké : 650 jeunes clôturent leur formation au service civique et entament leur insertion professionnelle

C’est dans une ambiance à la fois solennelle et festive qu’a eu lieu, ce vendredi, la cérémonie de clôture de la formation des stagiaires du Centre de service civique national de Bouaké 1. Après six mois d’encadrement intensif, 650 jeunes, âgés de 16 à 35 ans, dont 150 filles, ont officiellement achevé leur parcours de réinsertion sociale et professionnelle.

Issus de milieux défavorisés, souvent confrontés au chômage, à l’échec scolaire ou à des situations de grande vulnérabilité, ces jeunes ont bénéficié d’un programme structuré en deux phases :

  • Deux mois de resocialisation, axés sur le civisme, la discipline et le vivre-ensemble.
  • Quatre mois de formation professionnelle dans des métiers variés tels que la coiffure, la cuisine-pâtisserie, l’agro-pastoral, la mécanique, la maçonnerie, entre autres.

Prenant la parole, le président de la cérémonie, le ministre Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle, a salué l’engagement des jeunes et souligné l’importance stratégique du dispositif :  « Le service civique est une réponse concrète et efficace aux défis de la jeunesse ivoirienne. Il redonne espoir, forme des compétences et prépare une génération nouvelle, capable d’impacter positivement ses communautés et de bâtir la Côte d’Ivoire de demain », a-t-il déclaré.

La cérémonie a été marquée par plusieurs temps forts, notamment le défilé des volontaires et la remise officielle des diplômes, effectuée par des personnalités de haut rang, dont le ministre Mamadou Touré, le vice-président du Conseil régional M. Bema Fofana, le préfet Tuo Fozié ainsi que l’ancien international ivoirien Didier Zokora.

Les témoignages émouvants de parents et de stagiaires ont illustré la portée humaine du programme. Madame Bamba Karidjatou, mère d’un bénéficiaire, a exprimé sa profonde reconnaissance.
Les bénévoles, quant à eux, ont partagé leur vécu et leurs ressentis, soulignant l’impact de cette expérience sur leur propre engagement citoyen.

« Ma venue n’était pas facile. Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’engageais et je n’étais pas habituée à vivre en communauté. Les encadreurs m’ont aidée et encouragée. » a dit Tanoh Emoi.

Après cette phase de formation, une nouvelle étape s’ouvre : celle de l’insertion professionnelle et de l’autonomisation. L’Agence Emploi Jeunes accompagnera les diplômés à travers des stages de trois à six mois, auprès d’entreprises et de maîtres-artisans. Objectif : consolider les acquis, faciliter l’accès à l’emploi et garantir une intégration durable dans la société.

Par Noura CISSE

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