
Le tournoi de la fraternité de Dar-es-Salam Laraba a connu son apothéose ce samedi 16 août 2025, consacrant l’équipe de Chipolo-polo championne de l’édition 2025, quatre ans après son dernier sacre sur le terrain de Fanan, berceau de cette compétition de maracana petit poteau.
Un message fort avant la finale
Avant le coup d’envoi, le représentant du parrain, Brou Duval, a livré un message au nom du ministre Assahoré Konan Jacques.
« La politique doit rassembler et non diviser. Le sport, et particulièrement le football, est une école de fraternité, d’effort collectif et de respect des règles. C’est ce modèle que nous devons transposer dans notre vie citoyenne », a-t-il déclaré devant un public nombreux et enthousiaste.
Il a également invité les populations, en cette période électorale, à rester attachées aux valeurs républicaines : la paix, l’unité nationale et le respect des institutions.

Une finale disputée et pleine de suspense
Lancé le 14 juin avec 32 équipes en compétition, le tournoi s’est achevé sur une finale palpitante entre Chipolo-polo et Génération Miracle. Dès l’entame, les locaux ouvrent le score grâce à Abdoul, avant que Trésor ne transforme un penalty confirmé par la VAR, portant l’avantage à 2-0.
En fin de rencontre, Bouki redonne espoir à Génération Miracle en réduisant le score sur penalty, mais la remontada n’aura pas lieu. Chipolo-polo s’impose finalement 2-1 et décroche un titre mérité. Génération Miracle échoue pour la deuxième année consécutive en finale, après sa défaite de 2024 face au FC LIB.
Un tournoi de fraternité réussi
Parrainé par le ministre Assahoré Konan Jacques, le tournoi aura tenu toutes ses promesses, tant par son organisation que par l’ambiance conviviale qui a régné durant deux mois.
« Je me réjouis particulièrement du dénouement heureux qu’a connu notre tournoi », a confié Alpha Keïta, l’un des organisateurs. Et d’ajouter : « Durant deux mois, nous avons célébré la fraternité, nous avons montré à tous que Dar-es-Salam est aussi avant tout la cohésion et la joie de vivre, au-delà des clichés. »
Par Adam Taleeb