Bouaké, 27 juillet 2025 – C’est depuis le parvis de la Grande Mosquée centrale de Bouaké que le Cheick Aïma Ousmane Diakité, président du Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM), a lancé un appel empreint d’histoire et de reconnaissance. Face à un public attentif et en présence de plusieurs autorités locales, il a plaidé pour l’organisation d’un événement commémoratif à l’occasion du centenaire de cette institution religieuse emblématique.
« Je voudrais faire un souhait… Cette mosquée qui est là a plus de 100 ans. Je vais le dire à l’imam Bajawari, au maire, et à toute la communauté : je souhaite que nous puissions organiser une grande fête pour célébrer ses 100 ans », a-t-il déclaré.
Pour le guide religieux, cette commémoration serait l’occasion de raviver la mémoire collective et d’honorer les figures historiques de la ville.
« Il y a des hommes, des personnalités qui sont passées ici. Nous ne devons pas oublier hier. Si tu oublies hier, tu ne comprendras pas aujourd’hui, et demain, tu ne sauras pas où aller », a-t-il insisté, rappelant que l’histoire religieuse et sociale de Bouaké mérite une mise en lumière.
Le Cheick Aïma a également souligné l’importance de saluer non seulement les anciens imams, mais aussi les administrateurs, les anciens maires, les commerçants et les acteurs de la société civile qui ont marqué l’histoire de la ville et contribué à son développement.
« C’est un devoir de mémoire. Il faut remercier ceux qui ont bâti, ceux qui ont œuvré, parfois dans l’ombre, pour faire de Bouaké un centre spirituel majeur. »
Pour conclure, il a exprimé son souhait de voir cette doléance prise en compte par les autorités locales et religieuses, annonçant que l’imam Bajawari prendrait attache avec les structures compétentes pour enclencher les démarches officielles.
« C’est une doléance. Que Dieu vous aide à la réaliser, incha’Allah. »
Par Adam Taleeb