
Bouaké a rendu un dernier hommage au Dr Djibo Sébastien lors d’une messe de requiem poignante à la cathédrale, en présence des ministres Assahore Konan Jacques et Jean-Claude Kouassi, de sa famille, de ses amis et de nombreux collègues le 28 décembre 2024. Un homme de cœur, de culture et un humaniste, le Dr Sébastien a laissé une empreinte indélébile dans la communauté grâce à sa générosité et son dévouement sans faille.

L’évêque, dans son homélie, a mis en lumière l’importance de la résilience et de l’espérance face aux épreuves, des valeurs que Dr Sébastien a incarnées tout au long de sa vie.
Médecin respecté, mais également homme de foi, Dr Sébastien puisait sa force dans ses croyances chrétiennes, ce qui lui permettait d’aider les autres, que ce soit par ses paroles réconfortantes ou par son soutien matériel et spirituel.

Sa famille a partagé de touchants témoignages, évoquant son amour incommensurable pour eux et son engagement envers sa communauté. “Il nous a appris à donner avant de recevoir”, a déclaré sa fille cadette, la voix chargée d’émotion.
Passionné par la culture et la connaissance, le Dr Sébastien était un modèle de curiosité intellectuelle. Ses lectures et ses réflexions nourrissaient sa compréhension du monde et ont inspiré ceux qui l’entouraient. Ses confrères pharmaciens du centre nord ivoirien ont souligné à quel point il avait su transmettre cet amour du savoir à sa famille et à ses proches.
La cérémonie s’est conclue par la lecture de l’Évangile de la Samaritaine, soulignant l’importance de rencontrer le Christ pour trouver le véritable bonheur. Dr Sébastien, fidèle à son engagement chrétien, a vécu cette transformation spirituelle tout au long de sa vie.
L’assemblée, en priant pour l’âme du défunt, a exprimé le souhait que son âme repose en paix éternelle. Son héritage spirituel et humain restera une source d’inspiration pour tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître. Après la cérémonie, le corps du Dr Djibo Sébastien a été transféré à Abidjan, où il a été inhumé dans le caveau familial.
Par Adam Taleeb