À la préfecture de Bouaké s’est tenue la 138ème fêtes de travail, le 1er Mai 2024. Cette fête a été l’occasion pour les travailleurs de faire un défilé de la bourse du travail à la préfecture suivie des différentes plaidoiries des syndicats des travailleurs.
Ils ont dénoncé la cherté de la vie, déploré plusieurs autres situations difficiles à Bouaké notamment, le non-respect du SMIG par bon nombre de patrons d’entreprise.
« La vie à Bouaké demeure chère, très chère, disons-même trop chère. Bientôt, si l’on n’y prend garde, à cette allure, nos épouses pourraient tenir leur marché dans le creux de leurs mains. Des prix de produits et denrées de première nécessité qui changent à la tête du client et même souvent d’un commerce à l’autre », a décrié Yeo Seydou délégué régional de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI).
Dans sa prise de parole, le préfet de région Tuo Fozié a rassuré les syndicats des travailleurs de rendre compte fidèlement leur doléances au chef de l’Etat.
L’Union régionale des travailleurs du centre de Bouaké a demandé de façon exceptionnelle au président de la République, Alassane Ouattara, d’inscrire la réouverture des usines de Bouaké dans le plan d’urgence présidentiel, une entreprise qui employait plus de 6000 personnes.
Par Adam Taleeb