Depuis maintenant plus d’une semaine, les bouteilles de gaz sont difficiles à détecter à Abidjan et mieux les prix de celles qui sont disponible à la vente ont grimpé en pourcentage. Les bouteilles, habituellement vendues à 2 000 francs CFA pour le modèle B6 ou encore appelé « faitout » sont passées à 2500 F CFA l’unité pour la bouteille de 25 kg, sont respectivement passées à 3 000 et 4000 F ou encore 5000CFA.
Comment vie la population fasse à cette situation ? Que faire les femmes pour résoudre ce problème ? Les consommateurs se posent des questions.
– Peut-être que le Charbon sera la solution en attendant la résolution de ce phénomène.
Non ! Non ! Le refuge vers le charbon est encore la direction vers d’autre problème car la quantité du charbon ne peut nous satisfaire tels sont les propos de madame Coulibaly habitante de la commune d’ABOBO. « Depuis quelques années maintenant, c’est impossible de faire cuire la sauce avec le charbon de 200f parce que la quantité est très faible. Dernièrement comme je n’avais pas le choix j’ai dû acheter pour 500f pour la sauce et j’ai mis le riz sur le gaz pour économiser. C’est vraiment compliqué il faut que le gouvernement nous aide ». Mais attention, la commune d’Abobo n’est pas la seule commune où c’est le cas ces jours-ci. Plus loin, à Yopougon, ainsi qu’à Bingerville certains habitants affirment faire face à une telle situation. Yopougon Base CIE, sous-quartier de cette commune considérée comme la plus grande du District d’Abidjan, le gaz se fait aussi rare. Selon des habitants, pour s’en procurer, il faut parcourir une longue distance. Ce qui n’était pas le cas, jadis.
-Quel est l’impact financière et moral de cette pénurie sur les populations ?
Jusqu’à la fin de l’année 2017, la consommation du gaz était estimée à 30 millions de bouteilles par an d’après la société africaine d’entreposages de produits pétroliers ( SAEPP). Une situation venue régler les soucis des populations : finir le retard dans la cuisine, finir les souffre-douleur avec le charbon ainsi que le bois et j’en passe. Mais cette population était loin d’imaginer que cela pouvait être la source de leur problème un jour.
– Impact financier : Contrairement à l’époque précédente, la quantité du changement est très peu relativement à son coût, il est insuffisant pour le service. Donc ce qui fait plus de dépense qu’avant.
Pour celui qui veux s’entêter à payer le gaz dépense encore deux fois : le prix du gaz dont tu auras plus loin de chez soi à 3000f ou 5000f ainsi que le prix du transport pour arriver chez toi.
– Ce qui perturbe moralement la population : la pression, le stress ainsi que la fatigue sont les mots majeurs qui représentent la douleur de la population Abidjanaise en cette période.
Vivement que ce phénomène qui pourrait se poursuivre jusqu’en octobre prochain, prennent fin Pour le bonheur de la population.
– PENDANT CE TEMPS
Dans un communiqué dont pressecotedivoire.ci a reçu copie, le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, par la voix de la Direction générale des hydrocarbures dément l’information faisant état d’une pénurie de gaz butane domestique dans le District Autonome d’Abidjan.
« La Direction générale des hydrocarbures du ministère des mines, du pétrole et de l’énergie tient à rassurer les consommateurs sur la disponibilité du gaz butane. En effet, les sphères de stockage du gaz butane sont à 100% de leur capacité et l’écoulement du produit, après de légères perturbations est convenablement assuré par les circuits de distribution », a informé le document.
Par conséquent les prix également restent inchangés. Ainsi, la B6 est fixée à 2000f à l’achat, la B12,5 à 5200f. La B17,5 doit être vendue à 8.125f, la B25 à 11.610f et la B28 à 13.000f.
Par Miss DOUMBIA