Abidjan, 5 mai 2025 (Taleeb info) – une convention de partenariat a été officiellement signée entre l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) et le Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM). La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de l’UVCI à Cocody Deux-Plateaux, en présence des présidents des deux institutions, Prof. Koné Tiemoman pour l’UVCI, et Cheikhoul Aïma Ousmane Diakité pour le COSIM, entourés de plusieurs responsables.
Cet accord marque un tournant décisif dans les efforts de préservation et de valorisation du patrimoine manuscrit islamique de Côte d’Ivoire et d’Afrique de l’Ouest. Il vise principalement la numérisation, l’archivage et la mise à disposition en ligne des manuscrits anciens, écrits majoritairement en arabe, dont beaucoup sont aujourd’hui menacés de disparition faute de conservation adaptée.
Un partenariat technologique et patrimonial
Selon les termes de la convention, l’UVCI mettra à profit ses compétences techniques et ses infrastructures numériques pour assurer la sauvegarde digitale de ces œuvres précieuses. De son côté, le COSIM facilitera l’identification et l’accès aux manuscrits conservés dans les mosquées, les familles religieuses et les communautés de savants.
Ce projet s’inscrit dans une démarche de sauvegarde de la mémoire religieuse et intellectuelle ivoirienne, tout en ouvrant de nouvelles perspectives à la recherche universitaire et à la transmission du savoir islamique, aussi bien au niveau national qu’international.
Visite des installations de l’UVCI
À l’issue de la signature, Cheikhoul Aïma Ousmane Diakité et sa délégation ont visité plusieurs espaces technologiques de l’UVCI, dont le laboratoire META-VESTE et le studio télé de l’université, témoignant de l’engagement de l’institution dans l’innovation et la modernisation de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire.
Ce partenariat entre une institution académique de pointe et une autorité religieuse majeure représente un modèle de collaboration intersectorielle au service de la mémoire collective, et pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le continent.
Par Adam Taleeb